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Pour cette reprise des spectacles d’Alice et autres merveilles et Alice traverse le miroir mis en scène par Emmanuel Demarcy-Mota, l’artiste multimédia Mark Blezinger fait à nouveau rencontrer des éléments de son exposition itinérante « LATERNA MAGICA.

L’Art de la projection » avec l’univers fantastique de Lewis Carroll. Des appareils d’optiques historiques, en partie équipés de projecteurs modernes, permettent de découvrir cette époque du pré-cinéma où les images « cherchaient encore à se mettre en mouvement ». Alice, la première, s’est installé dans un stéréoscope un peu serré, pour y trouver le Chaperon Rouge. Le lapin s’est aventuré à l’intérieur d’une lanterne magique afin de poursuivre l’histoire de la projection…

Cette symphonie d’images vous invite à parcourir des mondes lumineux et à découvrir des histoires instructives, divertissantes, humoristiques et fantasmagoriques dans le jeu fascinant de la lumière et de l’ombre.

EXOBOX
Dès le début… « coup de théâtre », un leurre. Vous êtes invités à regarder l’ampoule rougeoyante de la lanterne magique. Mais elle n’existe pas. Un miroir placé au-dessus vous fera découvrir l’espace vide. À l’arrière-plan se cachent les astuces de miroirs sophistiquées d’une « Exobox », une installation d’hyper-réalité virtuelle qui permet à l’utilisateur d’afficher des images projetées en trois dimensions comme « flottantes » dans la pièce.


HOLOGRAMME
À l’entrée, derrière un cadre doré, la petite Alice traverse le miroir dans une image holographique. Elle nous invite à changer de dimension, à vérifier les illusions, à entrer dans des « Metaverses » par des portes du passé.


LES LANTERNES MAGIQUES
La laterna magica est l’ancêtre de l’appareil à projection. Le prêtre jésuite allemand Athanase Kircher (1602-1680) a décrit les principes de l’optique dans son œuvre de 1083 pages « Ars magna lucis et umbrae in mundo ». La lanterne magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et un objectif. Elle fonctionne sur le principe de la chambre noire, où la source lumineuse (soleil) et les images projetées (paysages) sont remplacées par des éléments artificiels (lampe et plaque de verre peinte). La lumière passe par la plaque de verre, puis par la lentille, pour projeter l'image renversée (haut-bas) peinte sur la plaque.
La construction de la première lanterne est attribuée au célèbre astronome et physicien hollandais Christiaan Huygens vers 1660. Dès le 17e siècle, des artistes souvent anonymes ont peint à la main des plaques à projection vendues par des opticiens à un public de plus en plus nombreux. Une vraie industrie de production s’est développée à partir des années 1830 notamment en Angleterre avec un âge d’or à la Belle Époque qui se termine successivement après l’invention du cinéma en 1895 par les Frères Lumière. Les lanternes présentées dans cette exposition datent tous de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle. Elles étaient déjà équipées de bruleurs de pétrole ou des ampoules électriques pour une meilleure luminosité.


THÉÂTRE D’OMBRES
Au début il y avait la lumière, et l’ombre. Le public est invité de s’essayer dans cet art ancestral de la création d’ombres avec les mains que l’on appelle aussi ombres chinoises. Des prises de vue réalisées avec le magicien espagnol Sergi Buka vous permettent de vous entrainer à la création d’illusions immédiates.


FAC-SIMILES DE MOTIFS de LANTERNES MAGIQUES
Dans le hall, vous pouvez découvrir des laternæ magicæ originales et des plaques de verre (datant d’environ 1880) de collections privées, des reproductions de diapositives peintes à la main d’autres collections internationales comme la Cinémathèque française, le Museo Nazionale del Cinema de Turin ou les Archives culturelles de la Haute-Engadine. Chaque original ne mesure que quelques centimètres de diamètre, ces agrandissements translucides présentés sur les vitres du hall permettent d’apprécier la grande qualité du travail artistique : Tempête en mer, icebergs, déserts, lune, soleil… le voyage et la découverte du monde, la nature et ses extrêmes, étaient des thèmes documentaires représentés en raison de l’énorme succès des spectacles de lanternes magiques.


MAGIC SELFIE
Sur la scène du Magic Selfie, tout le monde a le droit de s’immerger dans la magie projetée des plaques de fêtes foraines américaines du début du 20ème siècle et dans l’univers des photographies actuelles du spectacle d’Alice et autres merveilles.


IMAGES LENTICULAIRES
L'imagerie lenticulaire est un procédé permettant de produire des images photographiques qui donnent une impression de relief (3D) ou qui changent en fonction de l'angle choisi. Depuis de longues années Mark Blezinger utilise cette technologie de pointe de l’inventeur Pierre Allio pour créer des mondes fantastiques non loin du Neverland de Lewis Carroll.

Durée
01:30 avant et après les représentations
Prix
Gratuit
Horaires
09:00, 22:00

CONCEPTION, INSTALLATION, IMAGES, FILMS MARK BLEZINGER
INFOGRAPHIE CLIO GAVAGNI
ANIMATIONS GUILLAUME LAPIE, ERIC UCLA
MUSIQUES LEANDRO ACONCHA
ACCESSOIRES LAURENT PROVOT
PRODUCTION Béla Compagnie


AVEC Alioscopy-Paris, les Archives culturelles de la Haute-Engadine, Musée rétique de Coire CORÉALISATION Théâtre de la Ville-Paris

mer. 15 déc. 2021

09:00

Gratuit

SANS RÉSERVATION

dim. 9 janv. 2022

22:00

Gratuit

SANS RÉSERVATION

Théâtre

15 déc. 202109 janv. 2022

Alice & autres merveilles / Alice traverse le miroir

Fabrice Melquiot, Emmanuel Demarcy-Mota D’APRÈS LEWIS CARROLL / AVEC LA TROUPE DU THÉÂTRE DE LA VILLE