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Enquête de terrain : ZAD de Notre-Dame des Landes

Cahier de recherche création // Laboratoire de mythologies contemporaines // Etape #1
Enquête de terrain : ZAD de Notre-Dame des Landes 4, 5 et 6 juin 2021. Par Rocio Berenguer, Marc Higgins et Max Mollon

Que se passe-t-il une fois que la lutte a été gagnée ? Doit-on se réinventer ? Comment poursuivre la lutte ?

L’expression “prendre son pied” viendrait des pirates qui prenaient une quantité de trésor égal à la taille de leur pied.

Le parking, c'est le seuil, l'entrée, où les gens de l'extérieur comprennent qu’à l’intérieur, il y a des règles.

Se garer ici ? Il y a de la place à côté de la route, un peu de gravier et de boue non réclamée. En sortant, un vélo passe. La fête est par là. C'est mieux de se garer là-bas. Sur le parking.

La vraie richesse de ces dernières décennies de lutte est celle d’un patrimoine d’organisation et de débat collectif, d’une technologie sociale capable de construire des alliances entre différents intérêts, de faire face à une crise, d’ouvrir et de garder ouvert un espace d’autogestion. Où les règles et les décisions sont à construire et reconstruire.

« La normalisation c’est la seule victoire que nous obtiendrons de notre vivant - pas de révolution -. Il faut créer des oasis idéologiques »


Enquête de terrain : ZAD de Notre-Dame des Landes

Cahier de recherche création // Laboratoire de mythologies contemporaines // Etape #1
Ma lutte, c’est s’insurger contre l’indifférence qu’on peut avoir envers autrui. Je lutte pour (re)créer de l’empathie. Marc lutte pour un changement des perspectives, sortir de soi et adopter un autre point de vue Et Rocio lutte contre l’aplatissement des réalités…

Essayer de trouver la fête, se perdre sur les petites routes fermées par les haies ; des parcelles de champs, de forêt, de camionnettes, de pelouses soignées. C'est comme être de retour dans le Devon. • notes de Marc Higgins


Rencontre : Échange avec U+, L’université de la pluralité

Cahier de recherche création // Laboratoire de mythologies contemporaines // Etape #2
Rencontre : Échange avec U+ L’université de la pluralité 17 juin 2021. Scène sous le marronnier, Théâtre de la Ville

Comment intégrer l’université de la pluralité dans le laboratoire ? Doit-on travailler ensemble ou plutôt en complémentarité ?

Cathy raconte l’atelier d’écriture qu’elle a animé à la Défense récemment : quand elle demande aux participants de se présenter, elle ne veut pas savoir leur profession et lieu de résidence. Elle leur propose plutôt de compléter la formule : « Je suis formidable parce que… ». Ensuite, elle leur fait lancer des dés sur lesquels des symboles remplacent les numéros et trouve une signification à chacun, qui n’est jamais la même : un point avec des flèches orientées vers l’extérieur peut signifier à la fois la distanciation sociale tout comme les différents points de vue dans une même histoire. Elle appelle ces dés les « storycubes ».

Yohan, designer chez Autrement Autrement, présente le jeu de rôle qu’il vient de créer, dans lequel chaque joueur a des capacités divines qui permettent de résoudre les problèmes des autres joueurs.

Stéphane est à la recherche d’expériences collaboratives originales qui se sont établies pendant la crise sanitaire. Sandrine, qui travaille pour l’Agence française de développement, propose de lui présenter des actions solidaires en temps de COVID à dimension internationale.


Atelier pirate avec Max Mollon

Cahier de recherche création // Laboratoire de mythologies contemporaines // Etape #3
Atelier animé par le designer Max Mollon

Cet atelier a réuni cinq participants, tous étudiants : Ludovic, passé par une licence d’édition et de lettres à la Sorbonne ; Anthony, diplomé d’un DUT informatique ; Tilila, étudiante en sécurité informationnelle à Sciences Po ; Aghiles, en licence de mathématiques, et Pauline, qui termine son année de prépa littéraire (hypokhâgne). Eulalie, étudiante en théâtre et stagiaire pour Rocio, assiste également à l’atelier.

Max Mollon, formé comme designer, se présente en tant qu’archéologue du futur : “Quand j’étais designer, on me demandait d’utiliser ma formation pour résoudre des problèmes, mais moi je voulais poser des questions. A partir d’un objet autour duquel on travaille, je formule une multitude d’interrogations.”

Max propose ensuite de développer les imaginaires autour du thème du pirate. Le fonctionnement est similaire à un brainstorming, chacun propose plusieurs mots à partir de ce qu’évoque le mot “pirate”.

On réfléchit à l’origine des pirates : ne seraient-ils pas des marins déchus ? Anthony : “On se rend compte qu’il peut y avoir du bon dans un pirate, même si c’est connoté de manière négative”.

A partir de toutes ces idées notées sur des post-its puis réordonnées sur le tableau, on imaginera un pirate du futur. Il faut penser à son costume, mais aussi à ses armes et ses alliés.

Ludovic propose que son pirate du futur ait des vêtements connectés pour être en permanence en lien avec son système informatique. Anthony réfléchit à un virus de la mémoire, pour laisser sa trace dans l’Histoire, en se connectant au maximum de machines possible et y déposant ses souvenirs. Pauline s’inquiète d’un futur où il faudrait se battre pour récupérer ses données personnelles. Avec Tilila, elle évoque la possibilité de la disparition du secret médical.

La fin de l’atelier consiste à inventer un life hack du futur, et à le filmer. Le premier binôme imagine une manière de copier l’empreinte digitale d’un inconnu à partir d’une simple photo touristique. Le second groupe montre comment saboter une discussion téléphonique depuis l’espace. Enfin, le dernier groupe imagine un bracelet capable de récupérer des liens cryptés, afin de se réapproprier ses données personnelles.

Rencontres

23 juin 2021

Laboratoire de mythologies contemporaines / Table ronde

Danse

02 juil. 2021

Laboratoire de mythologies contemporaines / Performance