On ne peut oublier les prouesses vocales d’Alim Qasimov ou de Nezaket Teymurova. Des étoiles qui ont porté si haut l’art du mugham azéri, à la croisée des mondes turc et persan, que l’Unesco l’a inscrit au Patrimoine immatériel de l’humanité en 2005. Aujourd’hui, une nouvelle génération prend la relève. Ainsi la prodigieuse Kamila Nabiyeva, 21 ans, gagnante à 14 ans d’un prestigieux concours de mugham, qui a déjà conquis bien des publics hors de son pays natal. Accompagnée du maître incontesté de kamantché Elshan Mansurov et du musicologue et enseignant de târ Alakbar Alakbarov, c’est en trio qu’elle donnera libre cours à son imaginaire pour orner cette musique modale de brillantes improvisations

jacqueline Magnier