Le spectacle se déploie en un enchaînement de musiques, mais aussi de textes et de poèmes originaux : le parcours de migration du saumon Atlantique, une grand-mère qui chassait les lézards, des lettres accrochées aux ballons d’hélium Hippopotamus… Chansons et récits se mêlent pour interroger avec humour et tendresse nos trajectoires humaines, nos systèmes de consommation, nos cycles collectifs. Dans cette forme hybride, la scène se fait laboratoire sensible : les chansons enveloppent, les mots questionnent, et la voix navigue dans l’intime.

George Ka marque les esprits avec Saigon en 2019, une ode au multiculturalisme issus de son premier EP Par Avance (2021), qui cumule plusieurs millions d’écoutes. Depuis, elle enchaîne les scènes, des festivals renommés aux premières parties de Gaël Faye à l’Olympia puis au Zénith de Paris et finit l’année 2024 avec deux dates parisiennes complètes, le Point Éphémère et la Maroquinerie. Au-delà de la musique, notre collectionneuse d’histoires explore les frontières de l’écriture. En 2024, elle participe au Printemps des Poètes en Chine et réalise au Vietnam 2000 Âmes, un court-métrage et un clip qui mêlent poésie et cinéma. Elle collabore également à l’écriture de scénarios pour le cinéma et les séries, élargissant son champ créatif à d’autres formes d’expression. En avril 2025, George Ka a dévoilé son premier album, Les Rebords du Monde. Cet opus réunit 11 morceaux mêlant pop, électronique et acoustique, et porte une ambition : «faire danser nos monstres avec ceux des autres». À travers une écriture précise et imagée, George Ka nous invite à explorer le monde et notre intériorité avec lucidité et espoir.