Tous trois photographes, Morteza Herati, Zahra Khodadadi, Naseer Turkmani, habitent en France depuis la reprise du pouvoir par les talibans en Afghanistan en août 2021. Ils exposent ici une vingtaine d’œuvres pour témoigner de la mémoire de leur pays, et interroger son devenir au-delà des frontières. À partir des années 2010, chacun de ces artistes a contribué à l’émergence d’une scène artistique en Afghanistan.

Depuis leur arrivée en France, elle et ils ont été accueillis en résidence à La Villa Arson à Nice, à l’École nationale supérieure de la photographie d'Arles (ENSP) ou encore aux Ateliers Varan à Paris. Ils ont continué à travailler et à créer. Leurs œuvres racontent la séparation avec leurs proches et la terre d’origine.

Ils sont partis dans la précipitation, sans dire «au revoir». Aucun n’était prêt à partir. Khoda Hafez, «au-revoir », en dari, permet aux artistes d’exprimer la douleur d’une perte et le souffle d’un espoir.